Deux ans après tremblement de terre survenu en Haïti, les femmes et les jeunes filles de ce pays continuent de payer le prix de cette catastrophe humanitaire.
En effet, depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010, les viols sont quotidiens dans les camps de fortune installés dans tout le pays, et les associations haïtiennes en arpentent les allées pour pousser les victimes à se rendre à l’hôpital et alerter la police.
Ces victimes, ce sont par exemple Rachel, Felinde ou Genèse, qui survivent à l’abri de leur tente brûlée par le soleil, sur la place Pétion de la capitale haïtienne. Parce qu’elles n’ont plus personne pour les sortir de là, ces femmes sont condamnées à attendre une vie meilleure. Pour pouvoir manger tous les jours, elles vendent leur corps, vivent de l’aumône ou de petits commerces. Mais quand la nuit tombe sur leur logement de fortune où l’intimité n’existe pas, chacune sait qu’elle est à la merci des hommes et de la violence.
Pour « Sur les docks », témoignage de ces femmes qui se battent pour leur survie au quotidien…
Production: Eve Minault
Réalisation : Diphy Mariani
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