Les Fondations Destination Haïti (Fondestha) et Promundia-Haïti ont procédé, le mercredi 19 juin 2013, au lancement officiel du projet « Konesans Vodou » (connaissance du vodou) dont l’objectif est de valoriser le patrimoine immatériel d’Haïti, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Ce projet vise à valoriser le patrimoine immatériel des régions de Saut d’Eau (est), du département de l’Ouest et des grands lakous de la région des Gonaïves (nord), précise le président de la Fondestha, Lionel Pressoir. Ces lieus sont choisis parce que des pèlerinages les plus importants du pays y sont généralement effectués, justifie t-il.
« On fait appel à la mémoire des porteurs de tradition, afin de créer des passerelles entre les cultures et les générations qui coexistent dans le pays. Ce travail va se baser fondamentalement sur la cueillette de témoignages oraux des porteurs de la culture traditionnelle », explique Pressoir.
Préserver et protéger certains espaces culturels traditionnels visités par les pèlerins comme les lakous Souvnans et Soukri Danach, former des opérateurs culturels aux techniques de diffusion ainsi qu’à l’édition de matériel écrit et audiovisuel sont, entre autres, les visées de ce projet.
Le projet Konesans vodou est estimé à un montant global de 5 millions 817 mille 884 gourdes (US $ 1.00 = 44.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui).
Environ 90% du fonds est fourni par l’Union Européenne (Ue), à travers le programme d’appui au renforcement de la culture et de l’art pour le développement économique et social (Arcades).
Le reste du montant provient des organisateurs du projet à savoir les fondations Destination Haïti et Promundia-Haïti.
L’édition d’un livre de synthèse relatif au vodou, la production d’un film documentaire, l’impression de 2 mille brochures de sensibilisation, la publication de dix (10) articles, entrevues et reportages dans la presse locale : telles sont les activités annoncées par les organisateurs.
« Nous sommes convaincus que la valorisation du patrimoine culturel haïtien peut aider à contrecarrer l’incompréhension et l’exclusion », espère Pressoir.
Le syncrétisme religieux, quoique connu, n’est pas nécessairement compris et assumé par les pratiquants eux-mêmes, constate t-il.
Il ajoute :« En Haïti, deux mondes se confondent et s’affrontent constamment. Le comprendre et l’accepter ou, tout au moins en tenir compte, permettra de mieux saisir l’évolution d’un pays qui semble incapable d’évoluer au rythme du monde moderne malgré son histoire unique ».
Pour sa part, le directeur du bureau national d’Ethnologie, Hérold Josué avance que « la science du peuple (haïtien) est sa tradition populaire qui embrasse le vodou, une religion souvent galvaudée ».
Il estime que les péristyles, les raras et les lakous sont de véritables espaces de conservation de l’identité du vodou et pourraient empêcher à ce patrimoine de rester uniquement dans les musées.
« Nous avons décidé de prendre notre mission en main. Nous sommes là pour embrasser l’identité du peuple haïtien. Nous sommes le laboratoire de la science du peuple qui est le vodou ».
Le bureau national d’Ethnologie est un laboratoire qui entend aider à conserver et à diffuser le vodou, fait savoir Josué, appelant toutes les opératrices et tous les opérateurs, vodouisants ou non vodouisants, à appuyer et essayer de comprendre ce projet.
Konesans Vodou est une initiative bénéficiant aussi du soutien du ministère de la culture.
Ce projet vise à valoriser le patrimoine immatériel des régions de Saut d’Eau (est), du département de l’Ouest et des grands lakous de la région des Gonaïves (nord), précise le président de la Fondestha, Lionel Pressoir. Ces lieus sont choisis parce que des pèlerinages les plus importants du pays y sont généralement effectués, justifie t-il.
« On fait appel à la mémoire des porteurs de tradition, afin de créer des passerelles entre les cultures et les générations qui coexistent dans le pays. Ce travail va se baser fondamentalement sur la cueillette de témoignages oraux des porteurs de la culture traditionnelle », explique Pressoir.
Préserver et protéger certains espaces culturels traditionnels visités par les pèlerins comme les lakous Souvnans et Soukri Danach, former des opérateurs culturels aux techniques de diffusion ainsi qu’à l’édition de matériel écrit et audiovisuel sont, entre autres, les visées de ce projet.
Le projet Konesans vodou est estimé à un montant global de 5 millions 817 mille 884 gourdes (US $ 1.00 = 44.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui).
Environ 90% du fonds est fourni par l’Union Européenne (Ue), à travers le programme d’appui au renforcement de la culture et de l’art pour le développement économique et social (Arcades).
Le reste du montant provient des organisateurs du projet à savoir les fondations Destination Haïti et Promundia-Haïti.
L’édition d’un livre de synthèse relatif au vodou, la production d’un film documentaire, l’impression de 2 mille brochures de sensibilisation, la publication de dix (10) articles, entrevues et reportages dans la presse locale : telles sont les activités annoncées par les organisateurs.
« Nous sommes convaincus que la valorisation du patrimoine culturel haïtien peut aider à contrecarrer l’incompréhension et l’exclusion », espère Pressoir.
Le syncrétisme religieux, quoique connu, n’est pas nécessairement compris et assumé par les pratiquants eux-mêmes, constate t-il.
Il ajoute :« En Haïti, deux mondes se confondent et s’affrontent constamment. Le comprendre et l’accepter ou, tout au moins en tenir compte, permettra de mieux saisir l’évolution d’un pays qui semble incapable d’évoluer au rythme du monde moderne malgré son histoire unique ».
Pour sa part, le directeur du bureau national d’Ethnologie, Hérold Josué avance que « la science du peuple (haïtien) est sa tradition populaire qui embrasse le vodou, une religion souvent galvaudée ».
Il estime que les péristyles, les raras et les lakous sont de véritables espaces de conservation de l’identité du vodou et pourraient empêcher à ce patrimoine de rester uniquement dans les musées.
« Nous avons décidé de prendre notre mission en main. Nous sommes là pour embrasser l’identité du peuple haïtien. Nous sommes le laboratoire de la science du peuple qui est le vodou ».
Le bureau national d’Ethnologie est un laboratoire qui entend aider à conserver et à diffuser le vodou, fait savoir Josué, appelant toutes les opératrices et tous les opérateurs, vodouisants ou non vodouisants, à appuyer et essayer de comprendre ce projet.
Konesans Vodou est une initiative bénéficiant aussi du soutien du ministère de la culture.