C'est à l'hôtel Montana, en présence du chef de la Délégation de l'Union européenne en Haiti, l'ambassadeur Javier Nino Perez, de la directrice générale du Musée du panthéon national, Mme Michelle Frisch, et de plusieurs autres personnalités de la vie politique que la ministre de la Culture, Mme Josette Darguste, a donné le coup d'envoi, le lundi 10 juin 2013, du colloque de deux jours à l'intitulé évocateur « Culture et fiscalité ».
Dans une ambiance survoltée, répartis en quatre ateliers, les différents représentants des instances concernées et acteurs du secteur culturel ont travaillé durant les journées des 10 et 11 juin et ont soumis des réflexions faisant ressortir les multiples difficultés rencontrées par les entreprises face à l'administration fiscale actuelle et permettant surtout de définir des critères d'imposition plus avantageux et moins rigoureux en vue de favoriser et de mieux contrôler le marché culturel. De l'avis de la ministre de la Culture, Mme Josette Darguste, l'objectif de cette initiative est de permettre à tous les acteurs du secteur culturel de participer à la valorisation de notre culture: « Ce colloque est un premier pas vers la prise en charge par l'État de ce secteur en pleine croissance », a-t-elle affirmé.
Le rôle de l'Institut haïtien de statistique et d'informatique n'est pas des moindres. Il est l'institution spécialisée chargée de produire les informations fiables et régulières à partir d'enquêtes en vue d'inventorier les sites, les activités et les emplois du secteur culturel. Cependant, de l'avis de bon nombre de participants, l'IHSI doit non seulement participer à la conception de l'opération, mais aussi intégrer le secteur culturel dans le prochain questionnaire de recensement. Parmi les thèmes traités en atelier, la lutte contre le trafic d'oeuvre d'art et la contrefaçon et la circulation des biens et équipements culturels sont ceux ayant soulevé de grands débats. Fabrizio Panone, officier de l'Interpol, spécialiste du trafic des objets d'art, a partagé avec l'assistance son expérience de 13 ans dans ce domaine en se référant au modèle de gestion et de circulation d'objets d'art adopté dans d'autres pays comme le Japon. « Le volet de la fiscalité fait référence à la douane dont le rôle est de percevoir les droits imposés à la circulation d'un produit», a-t-il rappelé.
Une pléiade d'interventions, les unes aussi importantes que les autres, se sont succédé. Mais, selon beaucoup de participants, le plus important reste à faire. « C'est bien de travailler en atelier pour obtenir des recommandations dans tous les axes de la sphère culturelle, mais il faudra penser à élaborer des mécanismes de diffusion de ces travaux en vue de toucher les amateurs de la chose culturelle dont une bonne partie vit dans des coins excentrés du pays», a affirmé Johanne Marguerite Florant, qui a profité du même coup pour plaider en faveur des artistes et artisans haïtiens qui évoluent en terre étrangère, plus particulièrement en République dominicaine. Pour Philippe Dodard, l'une des mesures auxquelles doit aboutir ce colloque devrait être le contrôle régulateur que vont exercer les instances concernées en vue de contrer la circulation des biens contrefaits. « Il faut vérifier l'authenticité d'un produit avant d'autoriser sa présence sur le marché », a-t-il laissé entendre avant d'être applaudi par l'assistance. Ce colloque a permis de toucher différents points : la circulation des biens culturels et objets d'art; les conséquences sur l'économie haïtienne (négative ou positive); la place d'Haiti dans les échanges au sein de la Caricom, etc. Lire la suite sur le Nouvelliste...
Dans une ambiance survoltée, répartis en quatre ateliers, les différents représentants des instances concernées et acteurs du secteur culturel ont travaillé durant les journées des 10 et 11 juin et ont soumis des réflexions faisant ressortir les multiples difficultés rencontrées par les entreprises face à l'administration fiscale actuelle et permettant surtout de définir des critères d'imposition plus avantageux et moins rigoureux en vue de favoriser et de mieux contrôler le marché culturel. De l'avis de la ministre de la Culture, Mme Josette Darguste, l'objectif de cette initiative est de permettre à tous les acteurs du secteur culturel de participer à la valorisation de notre culture: « Ce colloque est un premier pas vers la prise en charge par l'État de ce secteur en pleine croissance », a-t-elle affirmé.
Le rôle de l'Institut haïtien de statistique et d'informatique n'est pas des moindres. Il est l'institution spécialisée chargée de produire les informations fiables et régulières à partir d'enquêtes en vue d'inventorier les sites, les activités et les emplois du secteur culturel. Cependant, de l'avis de bon nombre de participants, l'IHSI doit non seulement participer à la conception de l'opération, mais aussi intégrer le secteur culturel dans le prochain questionnaire de recensement. Parmi les thèmes traités en atelier, la lutte contre le trafic d'oeuvre d'art et la contrefaçon et la circulation des biens et équipements culturels sont ceux ayant soulevé de grands débats. Fabrizio Panone, officier de l'Interpol, spécialiste du trafic des objets d'art, a partagé avec l'assistance son expérience de 13 ans dans ce domaine en se référant au modèle de gestion et de circulation d'objets d'art adopté dans d'autres pays comme le Japon. « Le volet de la fiscalité fait référence à la douane dont le rôle est de percevoir les droits imposés à la circulation d'un produit», a-t-il rappelé.
Une pléiade d'interventions, les unes aussi importantes que les autres, se sont succédé. Mais, selon beaucoup de participants, le plus important reste à faire. « C'est bien de travailler en atelier pour obtenir des recommandations dans tous les axes de la sphère culturelle, mais il faudra penser à élaborer des mécanismes de diffusion de ces travaux en vue de toucher les amateurs de la chose culturelle dont une bonne partie vit dans des coins excentrés du pays», a affirmé Johanne Marguerite Florant, qui a profité du même coup pour plaider en faveur des artistes et artisans haïtiens qui évoluent en terre étrangère, plus particulièrement en République dominicaine. Pour Philippe Dodard, l'une des mesures auxquelles doit aboutir ce colloque devrait être le contrôle régulateur que vont exercer les instances concernées en vue de contrer la circulation des biens contrefaits. « Il faut vérifier l'authenticité d'un produit avant d'autoriser sa présence sur le marché », a-t-il laissé entendre avant d'être applaudi par l'assistance. Ce colloque a permis de toucher différents points : la circulation des biens culturels et objets d'art; les conséquences sur l'économie haïtienne (négative ou positive); la place d'Haiti dans les échanges au sein de la Caricom, etc. Lire la suite sur le Nouvelliste...