PIERRE SYLVAIN AUGUSTIN dit PAYAS
Né le 12 décembre 1941 à Duvette, localité de Soissons la Montagne, Pierre Sylvain Augustin dit Payas, cultivateur, maçon et prédicateur baptiste, se met au dessin en 1994, encouragé par Tiga, fondateur du mouvement Saint Soleil et par Prospère Pierre Louis, un des piliers de ce mouvement. En 1997, il intègre la jeune génération en participant au 2e Festival Saint Soleil à Soissons. En 1998, il rejoint douze jeunes peintres à l’exposition «Les Nouveaux Saint-Soleil », organisée par l’Institut Français d’Haïti et en 1999, Les Ateliers Jérôme l’exposent en duo avec Onel, dans le cadre du Forum transculturel de la Fondation AfricAmerica. En 2000, au Musée de la Halle Saint Pierre, à Paris, ses œuvres côtoient sur les cimaises celles de Jean Michel Basquiat. Et la Galerie Bourbon Lally le présente à la OUTSIDER ART FAIR de New York. En 2005, il est l’invité d’honneur de l’exposition Haïti : vers demain, organisée à Paris par Euro-Caraïbes.
En 2005, Payas participe au Centre d’art à l’atelier organisé sous le titre Congo/Haïti, un imaginaire collectif par l’Université Laval, sous la direction de l’historien d’art, Carlo Célius, où les peintres haïtiens ont travaillé avec les peintres Congolais. Ces derniers en sont sortis fascinés par sa puissance expressive.
Primé en 2008 au Salon des Libérateurs et Héros de l’Amérique Latine et de la Caraïbe, organisé par l’ambassade du Vénézuela en Haïti, pour son tableau Catherine Flon, Payas se distingue comme un des talents les plus remarqués de la peinture contemporaine haïtienne.
L’imaginaire de Payas se construit, ‘’malgré lui’’, affirme-t-il, à partir de sa double appartenance religieuse. Il en résulte une force d’expression peu commune, alliée à une grande liberté de mise en page, qui le distingue de la facture coutumière des peintres de Saint Soleil.
L’ensemble présenté par Les Ateliers Jérôme, le samedi 19 juin 2010, porte témoignage d’une terrible réalité, celle du 12 janvier, que le peintre élève à la hauteur d’un acte de résistance.
ERIVEAUX PROSPER dit ERY
Eriveaux Prosper dit Éry est né à Thomassin 25, le 26 juin 1966, dans la commune de Pétion-Ville. Baptiste de confession, il est charpentier, cultivateur et peintre. En 2002, il est initié à la peinture par Jean Claude Garoute, communément appelé Tiga. Après la mort de Tiga en 2006, il poursuit son apprentissage avec le peintre de renom, Payas. Influencé par le travail de récupération textile du peintre Lionel Paul dit ONEL, il se met lui aussi au collage des bouts de tissus sur la toile, alternés avec des plages de couleur acrylique. Alors qu’Onel se veut un peintre figuratif, Ery tire de cette technique des formes abstraites lyriques, parfaitement assumées. « Je fais partie du groupe Saint Soleil en pratiquant le style abstrait… » affirme-t-il, ajoutant « J’adore les couleurs ». Cette jouissance de la couleur se traduit par un jeu de lignes verticales et de couleurs d’intensité diverses où dominent le rouge, le bleu et le noir. Certaines fois, l’intrusion timide d’une forme muette nous porte à penser qu’il s’agirait peut être là d’une nouvelle génération de peintres, sortis de cette École qui, depuis près de quarante ans, se reproduit avec une vitalité étonnante, sans aucun support institutionnel.
Les Ateliers Jérôme
Juin 2010
Adresse: Angles rues Lambert et Rebecca, Pétion-Ville, Haïti
Né le 12 décembre 1941 à Duvette, localité de Soissons la Montagne, Pierre Sylvain Augustin dit Payas, cultivateur, maçon et prédicateur baptiste, se met au dessin en 1994, encouragé par Tiga, fondateur du mouvement Saint Soleil et par Prospère Pierre Louis, un des piliers de ce mouvement. En 1997, il intègre la jeune génération en participant au 2e Festival Saint Soleil à Soissons. En 1998, il rejoint douze jeunes peintres à l’exposition «Les Nouveaux Saint-Soleil », organisée par l’Institut Français d’Haïti et en 1999, Les Ateliers Jérôme l’exposent en duo avec Onel, dans le cadre du Forum transculturel de la Fondation AfricAmerica. En 2000, au Musée de la Halle Saint Pierre, à Paris, ses œuvres côtoient sur les cimaises celles de Jean Michel Basquiat. Et la Galerie Bourbon Lally le présente à la OUTSIDER ART FAIR de New York. En 2005, il est l’invité d’honneur de l’exposition Haïti : vers demain, organisée à Paris par Euro-Caraïbes.
En 2005, Payas participe au Centre d’art à l’atelier organisé sous le titre Congo/Haïti, un imaginaire collectif par l’Université Laval, sous la direction de l’historien d’art, Carlo Célius, où les peintres haïtiens ont travaillé avec les peintres Congolais. Ces derniers en sont sortis fascinés par sa puissance expressive.
Primé en 2008 au Salon des Libérateurs et Héros de l’Amérique Latine et de la Caraïbe, organisé par l’ambassade du Vénézuela en Haïti, pour son tableau Catherine Flon, Payas se distingue comme un des talents les plus remarqués de la peinture contemporaine haïtienne.
L’imaginaire de Payas se construit, ‘’malgré lui’’, affirme-t-il, à partir de sa double appartenance religieuse. Il en résulte une force d’expression peu commune, alliée à une grande liberté de mise en page, qui le distingue de la facture coutumière des peintres de Saint Soleil.
L’ensemble présenté par Les Ateliers Jérôme, le samedi 19 juin 2010, porte témoignage d’une terrible réalité, celle du 12 janvier, que le peintre élève à la hauteur d’un acte de résistance.
ERIVEAUX PROSPER dit ERY
Eriveaux Prosper dit Éry est né à Thomassin 25, le 26 juin 1966, dans la commune de Pétion-Ville. Baptiste de confession, il est charpentier, cultivateur et peintre. En 2002, il est initié à la peinture par Jean Claude Garoute, communément appelé Tiga. Après la mort de Tiga en 2006, il poursuit son apprentissage avec le peintre de renom, Payas. Influencé par le travail de récupération textile du peintre Lionel Paul dit ONEL, il se met lui aussi au collage des bouts de tissus sur la toile, alternés avec des plages de couleur acrylique. Alors qu’Onel se veut un peintre figuratif, Ery tire de cette technique des formes abstraites lyriques, parfaitement assumées. « Je fais partie du groupe Saint Soleil en pratiquant le style abstrait… » affirme-t-il, ajoutant « J’adore les couleurs ». Cette jouissance de la couleur se traduit par un jeu de lignes verticales et de couleurs d’intensité diverses où dominent le rouge, le bleu et le noir. Certaines fois, l’intrusion timide d’une forme muette nous porte à penser qu’il s’agirait peut être là d’une nouvelle génération de peintres, sortis de cette École qui, depuis près de quarante ans, se reproduit avec une vitalité étonnante, sans aucun support institutionnel.
Les Ateliers Jérôme
Juin 2010
Adresse: Angles rues Lambert et Rebecca, Pétion-Ville, Haïti